Cinquante ans depuis les premières femmes à la GRC – en vedette aujourd’hui, la gendarme Tsang

Richmond

2024-09-13 15:31 HAP

Le Détachement de la GRC de Richmond continue de célébrer le 50e anniversaire de l’arrivée des femmes à la Gendarmerie royale du Canada (GRC). Ce jalon représente une réalisation importante dans l’histoire de la diversité et de l’inclusion au sein de la GRC. Dans le cadre de cette commémoration, nous présentons une série de profils de membres du Détachement de Richmond, en soulignant leurs différents rangs, rôles et antécédents.

Hommage aux pionnières : la troupe 17

Le 16 septembre 1974, 32 femmes de partout au Canada ont marqué l’histoire en devenant les premières agentes assermentées de la GRC, formant la troupe 17. Cet événement révolutionnaire a ouvert la voie à l’égalité entre les sexes au sein des organismes nationaux d’application de la loi. Connues pour leur résilience et leur détermination, les femmes de la troupe 17 ont fait face à des défis uniques et ont surmonté de nombreux obstacles pour établir un précédent pour les générations futures. Leurs contributions ont considérablement aidé à façonner la GRC, où les femmes représentent aujourd’hui environ 22 % des agents de la GRC.

Gendarme Carla Tsang : consolider les services de police grâce aux enquêtes et à la formation

La gendarme Carla Tsang travaille à la Section des enquêtes générales (SEG) du Détachement de la GRC de Richmond et compte huit années de service dévoué à la Gendarmerie. Dans son rôle, elle se concentre sur les enquêtes complexes qui dépassent le cadre des Services de police généraux. Certifiée instructrice en sécurité publique et policière (CISPP), la gendarme Tsang assure également un haut niveau de préparation et d’efficacité tactique par le biais d’une formation au recours à la force, qu’elle a enseignée cette année aux participants de l’École de gendarmerie pour la jeunesse de Richmond, en leur faisant vivre des scénarios réalistes qui reproduisent des situations qu’un policier peut rencontrer lors d’un appel de service. Pendant ses temps libres, la gendarme Tsang, passionnée d’arts martiaux, est devenue entraîneuse de judo, où elle enseigne aux jeunes et aux adultes l’importance de l’autodiscipline, du respect et de la confiance en soi, des compétences qui font partie intégrante du maintien de l’ordre.

La gendarme Tsang montre comment passer les menottes à une personne.

Qu’est-ce qui vous a incitée à devenir membre de la GRC?

« Comme beaucoup d’enfants qui admirent les policiers, je rêvais de faire carrière dans les services de police depuis mon plus jeune âge, car mes parents m’ont appris que les policiers sont là pour aider les gens. J’étais particulièrement attirée par l’emblématique tunique rouge. Cependant, en grandissant, j’ai poursuivi des études en comptabilité parce que je craignais les dangers du métier de policier, surtout en tant que femme et parce que je suis de petite taille. Pendant que j’étais à l’université, des recruteurs de la GRC nous ont rendu visite, et le fait d’entendre parler des diverses occasions offertes par la GRC a ravivé mon rêve de jeunesse. J’ai décidé de poser ma candidature et de poursuivre ma passion d’aider les autres par le biais de l’application de la loi. »

À quoi ressemble une journée ordinaire en tant qu’enquêteur aux SEG?

« La journée ordinaire dépend de ce que nous avons à faire. Nous sommes un groupe de soutien pour nos agents de première ligne et nous prenons en charge divers dossiers complexes qui nécessitent des ressources supplémentaires, comme les vols, les violations de domicile, les agressions sexuelles ou les voies de fait graves, car ces dossiers requièrent souvent la rédaction d’une autorisation judiciaire. C’est gratifiant lorsque je parviens à rassembler différents éléments d’information et à les assembler comme un casse-tête. »

Quels sont les défis auxquels vous avez été confrontée au cours de votre carrière et comment les avez-vous relevés?

« Lorsque j’ai commencé, il était difficile pour moi de créer une forte présence policière, surtout parce que je suis une personne de petite taille. Sur les lieux d’un crime, les gens se tournent souvent vers les agents les plus âgés ou les plus imposants physiquement, ce qui peut rendre difficile l’affirmation de l’autorité. Les cours de judo m’ont aidée à acquérir des compétences en matière de leadership et de confiance en soi, car on y fait continuellement des jeux de rôle pour s’entraîner à traiter des sujets difficiles ou à contrôler une situation chaotique. »

Quel est l’impact de votre entraînement au judo sur votre travail de policière?

« Le judo enseigne le respect et la maîtrise de soi, ce qui vous prépare à ce type de travail. Le respect, parce que vous devez respecter les personnes avec lesquelles vous interagissez. Même s’il s’agit d’une personne que j’arrête, je dois m’occuper d’elle et veiller à son mieux-être. Le respect mène à la maîtrise de soi, car toutes les personnes avec lesquelles nous interagissons ne sont pas faciles à aborder et il se peut qu’elles essaient de nous provoquer intentionnellement. En ce qui concerne les avantages physiques, il me donne plus de compétences pour gérer les personnes non coopératives, et les compétences nécessaires pour mieux me protéger et protéger mes coéquipiers. C’est un moyen d’autodéfense extraordinaire où je n’ai pas besoin d’être aussi grande ou solide que mes collègues masculins pour être capable de projeter quelqu’un au sol ou de prendre le contrôle sur une personne afin de l’arrêter. »

Quels conseils donneriez-vous aux jeunes femmes qui envisagent de faire carrière à la GRC?

« Essayez un art martial, comme le judo, pour vous sentir à l’aise dans les confrontations physiques et pour développer votre confiance en vous et vos compétences en matière d’autodéfense. Si vous en avez l’occasion, participez au programme de co-patrouille, car le travail de policier dans la vie réelle est très différent de ce que l’on voit dans les émissions télévisées ou les films. »

Célébrer l’histoire et inspirer l’avenir

La célébration par le Détachement de la GRC de Richmond du 50e anniversaire de présence des femmes dans la GRC vise à rendre hommage aux femmes pionnières qui façonnent notre communauté par leur dévouement et leur courage. Grâce à une série de reportages dans les médias, nous soulignerons les différents rôles et antécédents des agentes au sein de notre détachement, en mettant en valeur leur contribution unique à la sécurité publique.

Nous invitons la communauté à se joindre à nous pour célébrer ce jalon historique en nous suivant sur les médias sociaux et dans notre salle de rédaction pour des histoires et des mises à jour. Discutez avec les agentes qui continuent de faire de Richmond une communauté sécuritaire et dynamique.

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