Célébration des 50 ans de présence des femmes dans la GRC : présentation de la gendarme Pancharatnarajah

Richmond

2024-08-14 11:16 HAP

Le Détachement de la GRC de Richmond continue de célébrer le 50e anniversaire de l’arrivée des femmes à la Gendarmerie royale du Canada (GRC). Ce jalon représente une réalisation importante dans l’histoire de la diversité et de l’inclusion au sein de la GRC. Dans le cadre de cette commémoration, nous présentons une série de profils de membres du Détachement de Richmond, en soulignant leurs différents rangs, rôles et antécédents.

Hommage aux pionnières : la troupe 17

Le 16 septembre 1974, 32 femmes de partout au Canada ont marqué l’histoire en devenant les premières agentes assermentées de la GRC, formant la troupe 17. Cet événement révolutionnaire a ouvert la voie à l’égalité entre les sexes au sein des organismes nationaux d’application de la loi. Connues pour leur résilience et leur détermination, les femmes de la troupe 17 ont fait face à des défis uniques et ont surmonté de nombreux obstacles pour établir un précédent pour les générations futures. Leurs contributions ont considérablement aidé à façonner la GRC, où les femmes représentent aujourd’hui environ 22 % des agents de la GRC.

La gendarme Pancharatnarajah : un parcours marqué par le courage et le militantisme

La gendarme Pancharatnarajah portant son uniforme de la GRC en souriant, avec un drapeau canadien à l’avant-plan

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La gendarme Pancharatnarajah (Panch) est une agente de la GRC dévouée et compatissante qui compte quatre ans et demi de service. Elle s’est récemment jointe à l’équipe spéciale pour les victimes (ESV) du Détachement de la GRC de Richmond, une unité chargée d’enquêter sur des crimes de nature particulièrement délicate et grave commis au sein de la collectivité. Le mandat de l’ESV comprend les enquêtes sur les crimes liés à l’abus physique et sexuel d’enfants, au leurre d’enfants et à la possession, à la fabrication et à la distribution de matériel d’exploitation sexuelle d’enfants (MESE). L’unité travaille en étroite collaboration avec le Groupe intégré de lutte contre l’exploitation des enfants (GILEE) de la Colombie-Britannique et le département de la Sécurité intérieure des États-Unis afin de garantir la rigueur des enquêtes et la protection des personnes vulnérables. Dans son rôle, la gendarme Panch mène des entretiens et surveille les déclarations des enfants de moins de 14 ans, en défendant les plus jeunes victimes de notre communauté tout en leur apportant un soutien essentiel.

La gendarme Panch est également une administratrice nommée au conseil d’administration d’Out on Patrol, organisation pour les agents chargés de l’application de la loi 2SLGBTQI+.

Qu’est-ce qui vous a incité à vous joindre à la GRC?

En grandissant, j’ai toujours rêvé de devenir policière. En tant que femme 2SLGBTQI+ d’Asie du Sud et immigrée tamoule, devenir policière n’était pas une option envisageable. Mes parents n’avaient pas ce rêve pour moi, car dans mon pays, être policier était considéré comme un métier d’homme. De plus, en grandissant dans un foyer sud-asiatique à Scarborough, en Ontario, j’ai constaté que les policiers étaient souvent mal aimés et considérés comme racistes et violents à l’égard de notre communauté. Il m’a fallu beaucoup de temps pour décider de poursuivre mon rêve et de poser ma candidature à la GRC.

J’ai rejoint le corps de police pour faire tomber les barrières au sein de ma culture et du corps de police lui-même. Je voulais montrer aux femmes tamoules de toujours poursuivre leurs rêves, de ne jamais cesser de croire en elles et de ne pas laisser les autres décider de leur destin. Je voulais montrer aux femmes tamoules qu’elles ne sont pas obligées d’avoir un travail de bureau ennuyeux qui correspond simplement à ce qu’on attend d’elle. Et surtout, je voulais montrer aux femmes tamoules et sud-asiatiques que, même si la police a toujours été considérée comme un métier d’homme, nous pouvons et devons briser ces barrières et réaliser tout ce que nous voulons.

Qu’est-ce qui vous motive à continuer à servir dans les forces de l’ordre?

C’est de voir un changement dans l’expression faciale et dans l’esprit des gens lorsqu’ils apprennent que je suis policière. Être témoin de leur joie lorsqu’ils voient une femme sud-asiatique en uniforme me donne la motivation nécessaire pour me lever chaque jour et faire mon travail. Plus jeune, j’ai observé que les femmes sud-asiatiques, en particulier les femmes tamoules, n’étaient pas représentées au sein des forces de l’ordre. Si je peux être la représentation ou un modèle pour d’autres femmes sud-asiatiques, alors je sais que j’ai fait quelque chose de bien.

Quels défis avez-vous dû relever dans votre carrière et comment les avez-vous surmontés?

Mon identité intersectionnelle en tant que femme, lesbienne, Tamoule et personne de couleur visible a engendré des défis uniques. Lorsque je rencontre de nouveaux membres ou que j’arrive dans un nouveau détachement, il est toujours difficile de m’assurer que les gens sont à l’aise avec ma sexualité ou qu’ils sont capables de prononcer mon nom. Heureusement, j’ai été mal à l’aise face à des commentaires qui m’étaient adressés par des collègues à seulement deux ou trois occasions, et j’ai pu régler la situation sur mon lieu de travail. J’ai également été confrontée à des interactions brutales lors de certains appels, notamment des commentaires de personnes racialisées m’accusant de trahir les personnes de couleur en portant mon uniforme, et d’hommes de couleur parce que je ne suis pas une femme sud-asiatique qui suit le modèle traditionnel en exerçant les fonctions de policière. Parler à la communauté sud-asiatique des raisons qui m’ont poussée à devenir policière a été un travail gratifiant pour moi.

Pouvez-vous nous faire part d’une expérience mémorable que vous avez vécue à la GRC?

En 2023, mes collègues m’ont informé de l’existence d’un organisme à but non lucratif appelé Out on Patrol. Cette organisation est composée de membres des forces de l’ordre issus de la communauté 2SLGBTQI+ et se consacre à la sensibilisation de la communauté, à des activités de bienfaisance et à l’éducation. Mon expérience la plus mémorable a été d’être invitée à me joindre au kiosque d’Out on Patrol lors des festivités de la fierté de Kelowna durant mon affectation au Détachement de Kelowna. Nous avons installé une tente dans le parc Kelowna, aux côtés d’autres fournisseurs, ce qui nous a permis de nous rapprocher de la communauté. Out on Patrol a eu une incidence énorme sur la collectivité de Kelowna, comme en témoignent le nombre élevé de commentaires positifs reçus. Après avoir été mutée au Détachement de la GRC de Richmond, j’ai eu le privilège de m’impliquer auprès d’Out on Patrol en tant que membre du conseil d’administration.

Quels conseils donneriez-vous aux jeunes femmes qui envisagent de faire carrière à la GRC?

Ne laissez rien ni personne vous empêcher de réaliser vos rêves. Ni votre sexualité, ni vos normes culturelles, ni la couleur de votre peau, ni votre sexe. Continuez.

La gendarme Pancharatnarajah portant la tunique rouge

Célébrer l’histoire et inspirer l’avenir

La célébration par le Détachement de la GRC de Richmond du 50e anniversaire de présence des femmes dans la GRC vise à rendre hommage aux femmes pionnières qui façonnent notre communauté par leur dévouement et leur courage. Grâce à une série de reportages dans les médias, nous soulignerons les différents rôles et antécédents des agentes au sein de notre détachement, en mettant en valeur leur contribution unique à la sécurité publique.

Nous invitons la communauté à se joindre à nous pour célébrer ce jalon historique en nous suivant sur les médias sociaux et dans notre salle de rédaction pour des histoires et des mises à jour. Discutez avec les agentes qui continuent de faire de Richmond une communauté sécuritaire et dynamique.

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